De mémoire de Chaudesaiguois, on n’avait jamais vu ça!

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Vendredi, 20 Septembre 2013

REPARTI POUR UN TOUR

 

C’est à la terrasse de chez Biche (il n’aurait pu en être autrement !)

qu’une semaine pile après la fin du Festival de Tatouage de Chaudes-Aigues, on retrouve Stéphane Chaudesaigues.

Si la toute petite ville est terriblement calme comparée à sept jours plus tôt, pour Stéphane, la pression n’est pas encore vraiment retombée.

D’autant qu’à peine claqué le hayon du dernier camion emportant l’agencement qui avait transformé le gymnase de Chaudes-Aigues en un très bel espace pour accueillir tatoueurs et tatoués, Stéphane a déjà embrayé sur l’édition 2014, rencontrant plusieurs décideurs régionaux. « J’ai toujours besoin d’un os à ronger » explique Stéphane avec ce sourire qui le quitte rarement « là, c’est un os de dinosaure ! ».
 

 

Le tatoueur aux mille projets devrait en venir à bout de cet os, comme il l’a fait pour cette première édition du Festival du Tatouage. Un incontestable succès.

Qui en sera un encore plus grand les 5 et 6 juillet de l’année prochaine. Parce que Stéphane Chaudesaigues a déjà prévu de remédier aux très (très) rares points faibles (comme la chaleur dans les espaces couverts) de cette première édition.

 

Stéphane Chaudesaigues est, on l’a compris au fil des rencontres et des numéros de Inked, un homme de défi.

 

C’en était un et de taille que d’organiser un évènement de portée mondiale dans ce qu’on peut appeler un village, un peu loin de tout (on préfère ne pas vous raconter le voyage en train jusqu’à Chaudes-Aigues!).

Défi relevé bien sûr, avec une ambiance à nulle autre comparable (on vous en parle quelques pages avant), un superbe plateau entre stars internationales et les meilleurs des Français dont beaucoup venus (c’était une volonté́ de Stéphane) d’Auvergne en particulier et du Grand Sud en général.

Et beaucoup, beaucoup de moments forts : dans la toute nouvelle boutique Graphicaderme de Chaudes-Aigues, cette jeune irlandaise qui se fait piquer le portrait de sa mère par Bob Tyrrell ; une nuit entière de session avant qu’elle ne reprenne à 6 du mat’ un taxi pour l’aéroport de Clermont-Ferrand.
 

 

Téo Milev de Marquis et Julien Thibers de Clockwork Needle qui tatouent, ensemble, le dos de Mask. Mask qui, sur la route de Pic Steel le shop où il bosse à Carcassonne, nous a gentiment déposé à Millau.

Millau où on est retombé sur Yannick, le niçois sympa, dont la cuisse porte, au terme de deux fois 8 h (la fin de la deuxième séance a été́ applaudie par le public!), un nouveau chef d’œuvre de Nikko Hurtado.

Chef-d’œuvre aussi le Mad Max piqué par Fabien Belvèze (logiquement récompensé par le prix de la meilleure pièce du week- end). Et qu’écrire de la découverte, en live, de l’hallucinant talent de Matteo Pasqualin, le vainqueur 2013 du Chaudesaigues Award...

 

 

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