Les professionnels du tatouage sont-ils menacés ?

Mardi, 22 Décembre 2015

Hannah Aitchison, Thomas Carli Jarlier, Jeff Gogue, Pierre-Gilles Romieu, Shane O’Neill et bien d’autres encore : ils sont plusieurs dizaines de tatoueurs, français et étrangers, à avoir dit oui au prochain Cantal Ink, les 2 et 3 juillet 2016 à Chaudes-Aigues. Mais qu’arriverait-il si 90 % des tatoueurs étaient interdits d’exercer en France ? L’annonce, irréaliste, pourrait bien devenir réalité : c’est le signal d’alarme que lance l’association Tatouage & Partage, partenaire du Cantal Ink.

Découvrir pourquoi 90 % des tatoueurs sont menacés sur Tatouage & Partage

Pour comprendre la situation, il s’agit de se pencher sur un projet de loi produit par le ministère des Affaires sociales et de la Santé et envoyé à Tatouage & Partage. Une mention a provoqué l’inquiétude de l’association. Le projet suggère en effet que les tatoueurs, pour pouvoir continuer à exercer légalement leur métier en France, devraient remplir l’une de ces deux conditions :

  • soit pouvoir justifier d’un diplôme dans les métiers de l’esthétique : sont évoqués dans le projet de loi un baccalauréat technologique ou professionnel, un brevet professionnel ou encore un certificat d’aptitude
  • soit pouvoir justifier d’une expérience dans le tatouage datant d’avant 1989

La conclusion tirée par Tatouage & Partage est simple : entériner ces conditions reviendrait à signer l’arrêt de mort d’une vaste partie de la profession. Une conséquence dramatique que l’équipe du Cantal Ink préfère voir comme un mauvais rêve, plutôt qu’une imminente réalité.

Pour tout savoir de cette menace et du rendez-vous obtenu par notre association partenaire avec le ministère de la Santé pour évoquer à la fois ce sujet et la nécessité d’un vrai statut pour tous les tatoueurs de France, l’équipe du Cantal Ink vous donne rendez-vous sans plus attendre sur le site de Tatouage & Partage.

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