la Montagne - Le tatouage fait parler

Dans le cadre du « mois du film documentaire » proposé par la Médiathèque départementale en relais avec celle du Caldaguès « La voie de l'encre » a été projetée, au Cinéma La Source en présence du réalisateur Pascal Bagot et du tatoueur Stéphane Chaudesaigues devant 80 spectateurs.

 

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C'était l'occasion pour le public d'appréhender cet art corporel et de briser idées reçues et tabous véhiculés par un cliché suranné associant le « marqué » à un mauvais garçon ou un marin.

Une délicieuse soirée dans le dépaysement d'un pays fascinant le Japon et d'une technique qui peut donner des frissons. Frissons suggérés par Pascal Bagot et Pamela Valente , les documentaristes de « la voie de l'encre » sur le tatouage traditionnel japonais. Pascal est   journaliste français, spécialisé dans cette discipline qui a découvert des dessins de Horitoshi Sensei dans un magazine pour lequel il travaillait. Il a décidé de se rendre à Tokyo pour se faire tatouer le dos par le maître.

Quand le film commence, Pascal est à son quatrième séjour. Les auteurs souhaitent montrer l'esthétique  du tatouage japonais orthodoxe, au travers d' images splendides , mais aussi par le truchement de rencontres de tatoueurs et de tatoués au cours de ce voyage nippon.  Toutes sortes de gens, hommes et femmes, jeunes et seniors,  croient en la puissance de cette expression artistique unique de modification corporelle.

À l’issue de la projection le débat s'est instauré entre le réalisateur, Stéphane Chaudesaigues et le public  dans une causerie riche d'enseignements sur des questions comme : le tatouage est il barbare? Le tatouage est-il une mode ? Mais également l'inévitable combien ça coûte ? Quelles sont les motivations?  Peut-on tout tatouer ? À partir de quel âge ? »

Arrivé à un temps de la soirée le dialogue s'est fondé entre les deux invités Pascal et Stéphane qui à eux seuls par leur passion, leur expertise ont échangé laissant la salle les écouter dans leurs argumentations, assurer « le spectacle » d'une belle veillée. 

Tant et si bien que de fil en aiguille la mi-nuit trouva encore une cinquantaine de spectateurs attentifs et fascinés par cet « art de la modification corporelle » et l' enthousiasme des interlocuteurs autour d'une collation offerte par la municipalité. 

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