Le Réveil de Saint-Flour - Le 5e festival de tatouage va rouler des mécaniques

Paul Plagne écrit sa propre bande-annonce du prochain Cantal Ink dans le journal régional Le Réveil de Saint-Flour…

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Tatoués et tatoueurs viendront partager leur un art de vivre et passion, les 1er et 2 juillet 2017. Ils arriveront des quatre coins de l’univers tattoo  pour se retrouver à Chaudes-Aigues l’unique station thermale Cantalienne, gros bourg touristique, qui accueillera son 5e Festival international. Stéphane Chaudesaigues et son équipe proposeront une version encore plus aboutie que les précédentes. Le succès reposera sur la venue de tatoueurs du monde entier, une programmation musicale subtile et de nombreuses animations pour toutes les générations, famille et grand public. S’y ajoutent quelques girondes nouveautés qui buzzeront sans doute, au propre comme au figuré. Le pays s’en accommodera avec son sens de l’accueil. Outre le tatouage, la singularisation se manifestera par les deux roues du « Cantal wheels ». Plus de dix mille fans, inconditionnels ou simples curieux subjugués par la « custom culture » et la modification corporelle sont attendus à Chaudes-Aigues pour deux jours de festivités. Revue d’effectif. Tout d’abord, les cent-dix des meilleurs mondiaux y tâteront du dermographe pour un casting haut de gamme.

Des ambassadeurs d’exception présents pour cette édition du Cantal Ink. Ils viennent de très loin pour certains et aucune raison ne leur ferait rater l’évènement. Honda Tsuyoshi, maître japonais de l’Irezumi, une forme particulière de tatouage traditionnel Japonnais, réalisé sans dermographe, s’installera dans le Caldagués ce premier week-end de juillet. Abandonnera, le temps de cette poignée de jours, ses habituels clients yakuzas, pour venir redécouvrir la France et sa convention pas tout à fait comme les autres. Pour l’anecdote, il ne parle ni anglais ni français, mais sait parfaitement prononcer le mot « Aligot ». C’est cela aussi le festival Caldagués. Cette année plus que jamais, le Cantal Ink déroule le tapis rouge aux tatoueurs made in USA : Shane O’Neill, l’ami de toujours, grand vainqueur de la première saison de l’émission américaine Master Ink, a parcouru, depuis, un chemin exceptionnel. Nikko Hurtado compte parmi les quelques mastodontes du portrait réaliste. Il effectue son retour pour la 5e édition de l’évènement cantalien. Hannah Aitchison a assidûment manifesté son soutien indéfectible au festival, accompagnée de son tatoueur d’époux, Scott White. Elle a marqué le monde du tattoo par sa version colorée des pin-up. Joshua Carlton vit en Oregon, il conjugue le macabre et le sublime. Joshua Carlton, sortira pour la première fois de ses frontières étasuniennes.

Au chapitre des nouveautés 2017, un gala de catch, auquel le Cantal’Ink déclarera sa flamme au cœur de Chaudes-Aigues. Le samedi 1er et le dimanche 2 juillet 2017, mais également le vendredi 30 juin  « l’Association biterroise de catch » installera, sur le site de l’Enclos, son ring ouvert où s’affronteront des passionnés de lutte. La boule de la mort débarquera prés de la source du Par, ravira les aficionados des deux-roues et des poussées d’adrénaline. La foule assistera à un spectacle unique en son genre où plusieurs cascadeurs défient les lois de la gravité dans une sphère métallique. Seuls les plus braves seront conviés dans le globe de la place du marché.

Avec le « Chaudesaigues Award », contrairement aux concours de tatouage classiques, ce trophée veut récompenser un artiste pour l’ensemble de sa carrière et non pour une pièce unique. De plus, ce n’est pas un jury de professionnels qui désigne le lauréat, mais les internautes. Ils doivent découvrir les différents participants sur la page internet des tatoueurs. Le plus méritant se verra attribuer le « Cœur des Marguerites » remis par Bruno Cuzzicoli, premier tatoueur français. Le Cantal Wheels marquera le point d’orgue de la manifestation où les rutilantes mécaniques s’invitent. Le Cantal’Ink s’associe à Nicolas Pigeyre et Nicolas Prockl, deux voisins de Saint-Chély-d’Apcher, deux sommités dans leur spécialité : création de pièces et préparation de motos. La rencontre entre deux univers complémentaires de la «  custom culture ». Bien d’autres choses resteront à découvrir principalement en musique. Les femmes sont de plus en plus nombreuses et brillantes. Avec la démocratisation du tatouage arrive celle de sa féminisation. Ces dames se font encrer la peau autant qu’elles manient avec talent le dermographe. Chaque année, le Cantal Ink se targue d’illustrer cette parité croissante en sélectionnant les meilleures ambassadrices mondiales. Pour cette édition 2017, elles ne seront pas moins de vingt-trois représentantes d’exception. La Russe, Valentina Ryabova de Saint-Pétersbourg, passée maître dans l’art hyperréaliste, participera au Cantal Ink. Une figure singulière œuvrera le premier week-end de juillet, Laura Juan, la talentueuse Madrilène au style hors du commun, comme si elle peignait… Et bien d’autres encore. En cette année du 40e anniversaire de « la journée de la femme », les organisateurs veulent également démontrer que leur microcosme ne se cantonne pas qu’aux pin-up et voitures rutilantes pour les accompagner. Pour Cécile Chaudesaigues épouse de Stéphane « les femmes possèdent une vraie place dans notre univers contrairement à ce que le machisme ou le féminisme ambiant pourraient faire accroire. » Compte tenu de la richesse de ce cinquième volet, nous reviendrons régulièrement sur les temps forts de cette édition 2017. À suivre donc...